En effet, on peut se demander quand est-il rentable de jouer au poker ? Ce jeu est un jeu très amusant pour tout le monde, passionnant pour la grande majorité des joueurs qu’ils soient professionnels ou récréatifs. Aujourd’hui, il est question de savoir à quels moments et dans quelles conditions est-ce qu’il est bon de jouer.
Moi-même, tu sais bien, je suis adepte des sessions de la nuit. Je suis joueur de cash game en moyenne 4 h par jour. Habituellement, je joue de 00 h à 4 h du matin. Ce sont des horaires plutôt rentables, car la nuit, il faut savoir qu’une bonne partie des joueurs sont soit fatigués soit alcoolisées et la plupart des joueurs récréatifs riches sont de sortie. Donc si tu as le temps, la motivation et que tu envisages de gagner pas mal d’argent, je te conseillerai plutôt de jouer la nuit.
Ensuite, il faut savoir que les tournois avec les plus grosses dotations commencent vers 20 h sur toutes les rooms de poker. Et c’est logique, car c’est évidemment le soir que la grande partie des gens sont disponibles surtout pour des sessions qui vont durer parfois plus de 7 h. Il faut savoir qu’un tournoi à 3 000 joueurs peut durer jusqu’à 5 ou 6 heures pour les structures turbos et 8 ou 9 heures d’affilée pour les structures lentes. Donc si tu commences une session à 20h, fais juste attention que le lendemain, tu ne sois pas d’astreinte ou forcée d’aller au travail tôt.
Voilà, donc, pour les horaires les plus rentables, car tu verras que jouer l’après-midi par exemple de 13 h à 18 h s’avère moins lucratif. En effet, à ces heures-là les fields sont moins remplis donc les prizepools moins gonflés, ce qui te fera plus souvent atteindre les places payées, mais te fera gagner moins d’argent en valeur absolue. Après, il est bon de savoir que jouer au poker nécessite un contrôle de tes émotions et une éthique de vie. Il y a aussi des moments où tu ne dois pas jouer au poker du tout. Ne joue pas au poker quand tu es d’astreinte ou dépendant de quelque chose d’autre sur le plan horaire. Il ne faut pas que tu sois appelé le lendemain tôt ou la nuit en cours de partie. Jouer au cash game a ce côté positif de te permettre d’arrêter une partie brusquement s’il y a une urgence.
Ne joue pas quand… tu es fatigué. Pour faire de ton mieux à la table, tu dois être alerte, concentré et capable de remarquer des tendances dominantes comme les techniques de mise ou les informations de comportement (si tu joues en live). Tu peux vite te déconcentrer, mal lire le tableau de Nash ou même, en ligne, te tromper, miss-click et dépenser des jetons accidentellement. Ne joue pas au poker si tu sais que tu ne joueras pas ton meilleur niveau. Dors plus, mange sain, aies une activité physique. Ces trois simples choses pourront te garantir de ne pas manquer le moindre coup à la table et de jouer en exploitant tout ton potentiel.
Ne joue surtout pas quand tu as bu. Au poker, il y a un faux dicton qui est « Je joue mieux après quelques verres. » Boire est une erreur majeure. L’alcool va te sortir du jeu, tu vas manquer les informations essentielles pour la suite de la partie. Il va aussi probablement te fatiguer davantage et cela peut être fatal dans un long tournoi où les décisions les plus importantes, les plus cruciales se font après de nombreuses heures (ou jours) de jeu. Si tu veux jouer ton meilleur poker, alors laisse les verres de côté.
Ne joue pas quand… tu n’as pas le niveau. Les cash games ont cet avantage de te donner le choix contre qui tu veux jouer au poker. Avant de t’asseoir, tu peux savoir qui sont les autres joueurs à la table et prendre une décision. Si tu penses que tu n’auras pas le niveau contre ces joueurs, change de table. Bon, parfois, avant d’avoir un à priori, il faudra jouer contre certains joueurs, et parfois, tu auras déjà joué contre eux auparavant et tu auras déjà l’information. Quand tu admets que tu n’as pas le niveau face à tels joueurs alors pars de la table. Il n’y a pas de gêne ou de honte à cela. Le but, c’est de gagner ! Mais bien sûr, jouer contre de meilleurs joueurs que toi te fera progresser. Cela peut te forcer à élever ton jeu, à essayer de nouvelles techniques et à faire de toi un meilleur joueur de poker sur le long terme.
Dans un tournoi, tu n’as pas autant le choix de tes adversaires. Tu es forcé de jouer à la table sur laquelle tu es tombé. Et à cette table, tu peux sélectionner tes cibles. Il faut que tu fasses ton repérage de fishs et de regs à la table et que tu joues contre ceux sur lesquels tu as un ascendant psychologique. Évidemment, ça ne marche pas tout le temps. Si on te deal une bonne main que tu te sens obligé de jouer, alors tu joues quel que soit ton adversaire.
Ne joue pas quand… tu es en tilt. Le tilt peut prendre de nombreuses formes : la colère, l’indignation, la dépression, la peur et bien d’autres. Tout le monde réagit différemment au tilt, mais en gros ça affecte fortement ton niveau pour la suite. Si tu reconnais que tu es en tilt, tu dois faire une pause, sortir avec tes potes, prendre une bière ou faire du sport. C’est une grande qualité de joueur de poker. Un tilt peut rapidement détruire une bonne session de cash game ou te mener à l’élimination d’un tournoi où tu étais bien parti pour la gagne. Donc quand tu sens que le démon est en train d’émerger, fuis et essaye de retrouver ton sang-froid avant qu’il ne soit trop tard !
YoH